Chloé -'s video: trop crire - Chlo

écrit nocturne Accroche-toi à cet arbre, Si nul n'efface les tourments, Comprend-moi âme latente Qui se lamente au mélodrame. Rien n'efface les tourments, Crois en la terre entière Qui dit que rien n'arrivera à temps ; Si rien ne s'efface mais que tout s'apprend Alors prend la ta chance. Rien n'est là dans l'univers Qu'un p'tit bout d'terre dans l'univers, J'y crois dur comme pierre , Y a qu'des cailloux dans l'univers. Brasse l'air à tes côtés Il tournoie, te fait danser, N'oublie pas ta chance qu'est la vie. Prend la mort avant qu'elle ne prenne ta vie. Ecrit des proses et des proses et des proses, Envole toi. Toi et seulement toi est maître, Ne porte aucun sens aux actions, C'est faux, tout passe par les mots. Mots de vracs ou de quartiers D'errants, de masse, itinérant, Tiraille la masse qui est en moi Boulet de noir, l'obscur du vice. A l'échafaud la milice Qui rend les Hommes factices. Redoutant et redouté est l'avenir, Un manoir brisé ou une maison de bois, De pailles ou de laines, une maison ou j'aboie. Un cri, une laisse et un verre ; Des tonnes et des tonnes d'exemplaires, Des fleurs du mal de Baudelaire. Inlassablement lire le divin, Ces Hommes de légendes, Etre grand, être fort, être maître Sans argent, sans ambitions d'un luxe confort. Boire des tonnes et des tonnes de litres de vin. L'ivresse au black-out, Crier qu'y croire n'a point qu'une seule résonance, N'atteint point seul qu'un seul esprit, Dis, où est la cave de l'interdit ? Les femmes, le sexe, La chairs à cuir, Dit-elle à vif, Qu'elle ne croît qu'en se faisant cuire. Jean percé, troué des trous de ma mémoire, Comme si le vent venait, portait l'espoir comme d'une main tremblante venant à soi. Brinquebalant et la tessiture d'un mouvement Debout, de go, assis, Les pieds face au ciel, Scrutant la brise, La mise à nu. A croire qu'un pas n'est rien sans pieds, Logique et risible dis-je. L'âme perchée au rocher de la côte, D'à côté ou de la votre, Nul ne sais si mon poing doit se lever Ou bien atteindre vos épaules. Cadenasser la paroi de ventres à la verticale Qui se froissent à force de trop morfler l'écran ; Superficiel quand tu nous tiens... Vice profond du monde moderne, Monde inerte sans poésie, Face vers la terre, L'être humain se meurt ; De plus en plus triste. A quand les vacances du bords de plage Du bords des yeux d'un autre qui n'est point soi ? A quand s'oublier soi pour l'autre sans âge Que tu nommes con d'ailleurs parfois sans trop savoir pourquoi. L'image reflète en nous nos inepties, Le devant qui n'est rien se fabrique, Flouter l'innocence n'a qu'un pas, L'enfance nous a trahi. Sexe d'une nuit Partage l'ivresse de corps fusions. Croître n'est pas naître, Naître est désillusion. Paraître du corps, Magie de l'esprit. Droguons-nous, Nous autres tant piqué par la vie ; Voleuse de charmes, de gourmandises On s'y blesse à force de tendre trop nos mains avides ainsi. Donneuse de rêves, donneuse de choses si jolie ; Comment en vouloir à nos vies ? En vouloir à la vie parce qu'elle nous refile à la mort peut -être. Invraisemblable et impossible est la finalité d'une cause, Le sens est un non sens alors... Ecrire ivre, Ecrire alcool. Spontanéité d'un moment ou tout se brise par les mots. Détruire les volcans, Fusionner la mer avec les océans, Tout est grand, Difforme et déroutant ; La vie qui croît, les vies qu'on croisent, Les chemins désespoirs, Les chemins de foutaises, qu'ils appellent de traverses de travers. L'hypnotique de ces jours, Journées en fleurs, boutons de lys, Ta bouche n'est autre qu'un doux poison, Se cache en ces notes tant de mensonges. Grain de poussières, Grain de beauté Qui grandi sur celle là Où mon cœur y est pour quelque chose. A croire qu'y croire ne suffit point, Calculer points par points, Sans équivoque, la vie a de la hauteur, Flotte au bords des âmes, Vis ô si bien en mes mots. J'inspire un monde moderne perdu dans l'ignorance, Un lettrisme bordé d'innocence. La nature est violente, La pluie est si douce... A caresser les vitres, Remonte, trance, à la limite. Que veulent dire les mots que j'emploie ? Je n'en ai pas la moindre folie idée. Ou l'illusion d'un chapitre qui né. La danse est un mystère de masse, La pensée est sa métaphore. Nous sommes si libres ! Nous sommes si vivants ! Quand on écrit, Qu'on transforme le monde, On transforme le monde, On transforme son monde. A trop écrire j'en oublie les secondes.