Elhendriks's video: Amar Ezzahi CD10

💽 Enregistrement du Maître Amar Ezzahi - CD 10 🎼 Parties: 0:00 • Ana Louwni Sfer + Youl Ldjemâa Khardjou Erriyam + Hadha Chirab Lahou Awan 15:01 • Ya Saqi Chouf Roudhna + Ma Rit Fi Lemlah + Lahfi Ân Ma Mdha Mâa Lehbab Oufat + Djari Ya Djari + Lqit Hbibi + Bissalat Âla Mouhamed + Abqaw Âla Khir 55:01 • Bism Rou'ouf + Âziz Âliya Sidi Rassoul + Ya Qoum Salou Âla Mouhamed 📜 Paroles: https://e.pcloud.link/publink/show?code=XZjhA7ZaHm3U4MYpQSMQamHj0vLxRPXxgY7 ⏳ Biographie: De son vrai nom Amar Aït Zaï, Ezzahi (ou Zahi) est né le 1er janvier 1941 au village Ighil Bouammas (Iboudraren) dans la wilaya de Tizi Ouzou et s'est éteint le 30 novembre 2016 à Alger. C'est en écoutant Boudjemâa El Ankis, dans les années 1960, qu'il aima le chaâbi algérois. Ezzahi fera carrière dans le chaâbi et le hawzi de Tlemcen après la rencontre, en 1963, du Cheïkh Lahloumais et du Cheïkh Kebaïli (de son vrai nom Mohamed Brahimi, né en 1910 à Dellys), qui le conseillèrent et l'encouragèrent tout en lui remettant des anciennes qaçaïd et l'initièrent au rythme de chanson de ces textes. La suite, il la fera avec Kaddour Bachtobji, qui l'accompagnera durant près de deux décennies, avec lequel il a commencé à travailler en 1964. Il écoutera d'une oreille attentive les compositions de Mahboub Bati. Amar Ezzahi put alors développer sa pratique musicale. Autodidacte, il apprendra me chaâbi sur le tas. Son premier enregistrement date de 1968, "Djhalt koul sahed" et "Ya el âdra" (reprises plus tard par Lili Boniche et Enrico Macias), durent les deux premières chansons de son premier 45T qui le propulseront parmi les meilleurs chanteurs de sa génération. La musique et les paroles étaient de Mahboub Bati. En 1971, il enregistra trois 45T et en 1976, deux 33T. Il compte trois chansons à la radio et quatre autres à la télévision. Comme "Sali trach qelbi", "Dik echemâa" et "Mahajti b'dhya chemâa" considérée comme un hymne en Kabylie. Sa première cassette "Ya rabb el 'ibad" sort en 1982; suivent après quelques enregistrements en studio, "Ya dif Allah", "El djafi", Hadjam el oualaâine", "Zennouba", "Ya qadi nass leghram", "Nabiwni radou ledjouab", "Ya el ghafel toub", "Ghadder kassek hat noubti", "El herraz", "Koub Ou'ara", "Youm El Khmis", "Men Houwa Rouhi W'rahti", "Anaya Berrani Ghrib", "Mir El Ghiwane", "Asmaâ Noussik Ya Insane" et "Esmeralada". Modèste, réservé, se confiant rarement, fréquentant souvent le café "El Kawakib", Amar Ezzahi, l'un des plus brillants interprètes du chaâbi des années 1970, disparaît pratiquement de la scène artistiques à partir des années 1980 et n'apparaît qu'a l'occasion de fêtes familiales. Il réapparait le 10 fevrier 1987 dans un récital à la salle Ibn Khaldoun à Alger, où il interpréta entre autres "El Qaoui", "Ghadder Kassek Ya Ndim", "Taleb Tiri Aalla", "Mekka Ya El Qelb El Haoui" et "El Herraz", avant de s'éclipser de nouveau. Il revient sur scène à la fin des années 1990 lors d'un hommage au Hadj M'Hamed El Anka, retransmis en direct sur la radio El Bahdja. Il continuera d'animer quelques fêtes algéroise avant de partir et de laisser derrière lui une œuvre musicale remarquable.