Gérald Dahan's video: CANULAR - DUPONT AIGNAN SE LACHE SUR LE FN

"Il y a 5 ans j’ai fait un canular téléphonique où je me suis fait passer pour l'ancien footballeur Eric Cantona (qui réfléchissait à sa candidature pour 2012), auprès de Nicolas Dupont-Aignan (déjà candidat à la présidentielle). Ce dernier m’a tenu des propos durs sur la classe politique, notamment envers Nicolas Sarkozy mais il disait aussi, à l’époque, à propos du FN : « Moi je n’aime pas le Front National, ce sont des types dingues ! » (à partir de la 4ème minute du canular). Je l’ai piégé une seconde fois sur Canal + avec la même voix ! J’ai perdu ma place sur la station de radio Rire et Chansons pour m'être opposé à leur censure de ce canular car je l'ai diffusé ailleurs pour le faire connaître dans sa version non tronquée. La direction souhaitait supprimer les passages sur le Président Sarkozy. La radio m'a fermé ses portes. J'ai perdu ma place. Mais j'ai assumé ma liberté d'expression sur des sujets que je considère importants. Je suis un comique qui fait souvent de l'humour politique. C'est à dire un style qui essaie de faire rire et réfléchir. Depuis Sarkozy a perdu aussi sa place. Dupont Aignan en revanche vient de gagner un siège de député Frontiste en ralliant Marine Le Pen et son parti politique. Par opportunisme il s’est renié. Se réclamer du « Gaullisme, ce n’est pas juste prendre l’avion au départ de l'aéroport de Roissy et encore moins "prendre un train en marche". Cet homme représente désormais 4% d’électeurs en France, très convoités par le FN. C’est la première fois qu’un autre candidat à la présidentielle se rallie à un candidat du Front National. Certains sont donc désormais prêts à "collaborer" avec l’extrême droite. On sait historiquement que "le nationalisme amène le totalitarisme. Le totalitarisme mène au fascisme. Le fascisme à la guerre!" C'est le second tour de l'élection présidentielle dans 8 jours. Nous sommes face à l'histoire et nous devons voter. Que chacun prenne ses responsabilités ou pas. Personnellement j'estime que nous devons être à la hauteur du moment présent, de ce que notre pays à connu par le passé et responsable de ce qui pourrait arriver dans un avenir très proche. Le Front National n'aura pas ma voix. Ni "mes voix"..." Gérald Dahan