Pipelette's video: GOOD NIGHT COURT-M TRAGE

Voici notre court-métrage : Good Night que nous avons réalisé dans le cadre de nos cours et que je trouvais intéressant de partager ici ! LA DEMANDE : Réaliser une création originale , un court-métrage en portant une attention particulière aux règles de mise en scène (placement, cadre...), à la mise en tension, à la création d’une trame cohérente et à l’utilisation de la lumière et du son. LE SYNOPSIS : Jade est une étudiante de 19 ans. Samedi, alors qu’elle travaille au bureau, son téléphone sonne. C’est Alex, une amie avec qui elle a l’habitude de sortir. Elle lui propose d’aller boire un coup. Elle se donne rendez-vous une heure plus tard au Brun Noir. Au cours de leur discussion, Alex annonce à Jade qu’elle a donné rendez-vous à Jules, un ami rencontré à une précédente soirée. Elle lui suggère alors d’aller se préparer pour cette occasion. Elle s’éclipse très rapidement et laisse Jade face à son thé, pensant à la soirée qui l’attend. NOS OBJECTIFS ET NOS DIFFICULTÉS : (attention tu risques de te faire spoiler) Nous avions envie de trouver une intrigue pertinente qui nous plaise et soit différente de ce que nous avions réalisé auparavant. Nous parlons souvent des émissions télévisées «Crimes», «Enquêtes Criminelles» évoquant des tueurs en série, des disparitions... Nous avons regardé différents court-métrages avec des thématiques autour du thriller, du genre policier ou horreur. Nous nous sommes adaptés à nos moyens : peu de temps de tournage (à cause de la distance qui nous séparait pendant les vacances de Noël), un matériel loué à l’université : un trépied et un appareil photo Canon 80D, peu de lieux susceptibles de convenir pour notre intrigue. Nous nous sommes adaptées à nos emplois du temps et avons concentré le tout sur deux jours : l’un pour plani er les plans, écrire le scénario, organiser le tournage et le suivant pour réaliser le tout. À ce moment-là, nous ne savions pas encore à quel point nos projections seraient différentes de la réalité. Notre capacité d’adaptation a donc été au rendez-vous et mise à l’épreuve. Finalement, tout s’est arrangé mais, je pense qu’il est important de revenir sur ces aléas des apprentissages étudiants. Nous avions prévu de tourner le samedi 13 Janvier dès le matin, à notre sortie des cours. Or, nous avons appris que nous devions être présentes au Salon de L’étudiant dans le cadre de notre Projet Tuteuré. Nous y avons donc passé une partie de la journée, attendant patiemment et en vain que des élèves de la promo viennent nous remplacer pour les heures restantes. Vers 16 heures 30, nous sommes sorties, moins de deux heures donc avant que la nuit tombe. À TVT Innovation, nous avons rencontré des soucis pour effectuer le travelling : notre skate ne roulait pas facilement sur les joints des carrelages. Nous avons donc changé de plan en déplaçant la table sur un sol plus adapté. La solution était donc trois mètres devant nous. Première conclusion : déplacer le décor prend deux minutes, chercher une solution qui n’existe pas en prend une vingtaine. Nous sommes ensuite sorties pour nous diriger vers le centre commercial. Un monde de folie pour les soldes et des regards interrogateurs face à notre équipement. Nous y avons tourné quelques plans (magnifiques évidemment) avant de nous faire attraper par un vigile qui nous a demandé de supprimer tous nos fichiers. Seconde conclusion : les vigiles n’aiment pas les court-métrages, nous ne retournerons plus dans les centres commerciaux sans les prévenir. Notre parcours dans les imprévus continuent dès notre sortie express du centre commercial : la nuit avait fait son apparition avant que l’on ait réalisé nos plans tournés dans la rue. Pour glorifier le tout : nous devions à nouveau utiliser le skate pour la stabilisation avec l’un des pieds du trépied complètement dévissé et une route parsemé de cailloux et d’obstacles. La troisième conclusion est vite arrivée : parfois une personne sur un skate contrôlé vaut mieux qu’un trépied au pied dévissé sur un skate affolé. Ensuite, direction le café Le Brun noir, l’équipe nous a autorisé à filmer ! La difficulté n’était néanmoins pas des moindres puisque deux d’entre nous apparaissaient sur cette scène pour un dialogue. Cela a été compliqué puisque nous n’étions que trois et filmer et enregistrer le son pour une seule personne, c’est compliqué. Nous avons croisé des étudiants de première année que nous avons alors réquisitionné pour devenir perchman. Ce que nous ne savions pas encore c’est que le micro n’enregistrait que sur un canal... Mais ça, nous l’avons découvert qu’en post-prod. Quatrième conclusion : choisissez bien vos camarades de première année.