Sidaction's video: Claire Monge charg e de recherche

La contamination par le VIH se fait principalement par voie muqueuse, c’est à dire par contact entre le virus et les muqueuses vaginales ou rectales. La protection de ces voies d’entrée par production directe d’anticorps aux muqueuses (et pas uniquement dans le sang) pourrait être une stratégie de traitement préventif. A l’Institut de Biologie et de Chimie des Protéines (IBCP) de Lyon, Claire Monge et son équipe travaillent sur une approche novatrice de vaccination, utilisant un patch biodégradable à mettre sous la langue. Le résultat attendu après administration du vaccin par voie sublinguale est l’établissement d’une réponse protectrice des muqueuses à des sites distants, via la production locale d’anticorps. En cas de succès, ce mode d’administration pourrait être appliqué pour un vaccin préventif contre le VIH, mais aussi contre d’autres maladies infectieuses. La chargée de recherche CNRS nous explique plus en détails l’objet de ses travaux.